SAINT-GEORGES (23 avril)
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Patron des Cavaliers (arme blindée cavalerie)
Saint-Georges (mort vers 303) est né en Cappadoce, de mère chrétienne ; celle-ci l'instruisit tôt dans la foi chrétienne et Georges, jeune encore, est réputé avoir combattu le paganisme et brisé des idoles dans les temples païens. C'est peut-être de là qu'est née la légende tardive transmise par Jacques de Voragine du combat contre le dragon (peut-être une figure de ce paganisme idolâtre).
Georges devint soldat et tribun dans l'armée impériale ; c'est là que l'atteignit la persécution de l'empereur Dioclétien qui le fit décapiter vers 303, en raison de sa foi chrétienne, à Lydda, aujourd'hui Lod en Israël.
Les circonstances exceptionnelles de sa mort l'on fait appeler par les chrétiens d'orient "le grand martyr". Son culte s'est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l'Angleterre, notamment , et de la Géorgie qui porte son nom.
Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais. Il était légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur.
Le 501ème RCC fête Saint-Georges
Le 14 avril, les cavaliers du 501ème RCC se sont retrouvés afin de fêter leur saint patron : Saint-Georges. La journée a commencé par un semi marathon dans le camp de Mourmelon. L’ensemble des régiments de cavalerie étaient invités ainsi que les unités de la garnison. Le vainqueur, le brigadier Lefèvre du 1er régiment de Chasseurs a parcouru les 21 km en 1 h 13 min et 9 secondes.
Après une remise en condition bien méritée, la journée s’est poursuivie par une cérémonie sur la place d’armes du quartier Delestraint. À cette occasion, sept militaires ont reçu la médaille d’or de la défense nationale dont un avec une citation à l’ordre de la brigade. Après l’évocation historique de Saint-Georges, en hommage aux morts des chars de combat, une gerbe a été déposée au pied du char B1 bis. La prise d’armes s’est terminée par un défilé régimentaire. Pour clore cette journée bien remplie, c’est autour d’un cocktail dînatoire que l’ensemble du personnel ainsi que leurs familles se sont retrouvés.
L’état-major et un escadron du régiment étant actuellement projetés au Tchad, la célébration a perduré à quelques 4 250 km de Mourmelon.
Saint-Georges et San Pablo à Canjuers
Traditionnellement, le 1er RCA, célèbre à la fois Saint-Georges et la fête du régiment (la San Pablo del Monte) le même jour.
En 2011, donc le jeudi 5 mai, le colonel FENON, chef de corps et commandant le camp de Canjuers, avait réuni son unité et ses invités : autorités civiles et militaires locales, un détachement de l’aviso Commandant BOUAN qui est jumelé avec le régiment, et bien sûr les anciens de l’amicale du 1er RCA ainsi que des anciens d’autres subdivisions de l’Arme.
Après les honneurs à l’étendard et la présentation de la relique de Durango, le colonel a remis :
- la Médaille militaire à un ancien du 21ème RIMA, Mr Claude WEBER,
- la Médaille d’or de la Défense Nationale avec étoile de vermeil au lieutenant PICHOT-DUCLOS, au sergent BOTTAÏ, aux caporaux-chefs MAYER, LENGAGNE, MAFFRE et BELLENTANI,
- la Médaille d’or de la Défense Nationale avec étoile d’argent à l’adjudant-chef Guillouard,
- la Médaille d’or de la Défense Nationale avec étoile de bronze à l’adjudant PEREIRA et au caporal-chef BERGONZI,
- la médaille d’or de la Défense nationale au maréchal des logis-chef CONDELLO et aux brigadiers-chefs PARIZOT et ALIBERT,
- les lettres de félicitations au lieutenant-colonel LORCET et au chef de bataillon BECHARD.
Il a souligné que ces remises de décorations et de récompenses, motivées par les actes de courage et de dévouement dont les récipiendaires ont fait preuve lors des inondations ayant frappé la région l’hiver dernier, prouvent si besoin en était que le 1er Chasseurs d’Afrique est pleinement opérationnel, et que lorsque le besoin s’en fait sentir ses personnels sont dignes de leurs anciens et fidèles à la devise du régiment : UBIQUE PRIMUS (PARTOUT PREMIER).
Après un défilé impeccable sur le chant des Africains, un vin d’honneur et un repas ont clos cette journée. Et par Saint-Georges…
Saint-Georges à Olivet
Le 13 avril 2011, en l'absence du Chef de Corps, le colonel Christophe HINTZY, qui commandait le groupe interarmes en Côte d'Ivoire, c'est le lieutenant-colonel DUBOIS, commandant en second, qui a accueilli les amicales des 4ème,6ème, 12ème Cuirassiers, 8ème Chasseurs et 2ème Hussards au quartier Valmy d'Olivet.
Lors de la traditionnelle cérémonie au monument aux Morts du 8ème Chasseurs, le général d'Anselme, président de l'UNABCC et de la Fédération des Cuirassiers de France, et le colonel Boscand ancien chef de Corps du 8ème Chasseurs et président de son Amicale ont déposé une gerbe, hommage suivi d'une minute de silence.
La messe est célébrée par l'aumônier militaire de la garnison d'Orléans.
La prise d'Armes est présidée par le général d'ANSELME. Le lieutenant-colonel DUBOIS nous rappelle la vie exemplaire de Saint-Georges. Remise de décorations. Nous nous retrouvons dans la salle de restauration des EVAT pour les repas avec le 2ème escadron et l' ESL.
Le lieutenant-colonel DUBOISs nous donne des informations sur le régiment :
- Maintien du détachement en Côte d'Ivoire compte tenu des événements.
- En Afghanistan un détachement dans le cadre de l'EPIDOTE.
- D'autres détachements se trouvent en Nouvelle Calédonie, Martinique et Liban.
Le général d'ANSELME rappelle que le comportement du 12ème Cuirassiers et du groupe tactique sous les ordres du colonel HINTZY est remarquable dans son action et dans la protection des populations. Il est heureux d'être avec nous car le 12ème est sa famille : il a commandé ce régiment , il a aussi servi sous les ordres du père du colonel HINTZY et connait le Chef de Corps depuis longtemps .
Les membres des amicales et des associations se répartissent parmi les Cuirassiers pour le repas qui se déroule dans une ambiance fraternelle et de camaraderie. Une journée réussie, malgré un effectif très réduit et des contraintes de service importantes. Bravo le 12ème Cuirassiers. " Au danger mon plaisir ". Et par Saint-Georges vive la Cavalerie .
1ère Saint-Georges de l’UNABCC,
chez les Gaulois
Pour cette 1ère Saint-Georges de la délégation Auvergne, il fallait faire connaître le sigle UNABCC dans ce territoire qui n’a pas le cliquetis des chenilles dans ses traditions sonores…. J’aurais pu aussi confisquer Gergovie au profit de l’ABC en annonçant que c’est la cavalerie Gauloise qui avait infligé la déroute de César ou plus simplement déposer une gerbe à la statue de Vercingétorix, place de Jaude. Ce sont des cadres grandioses pour une cérémonie militaire. Mais les Cavaliers étant très minoritaires ici, il fallait trouver autre chose.
Je me suis alors souvenu avoir été fort surpris en découvrant, il y a 2 ans, un caporal-chef féminin présentant le livre qu’elle avait écrit sur le général Leclerc, un des plus grands héros de notre Arme. En poste à l’état-major de la Base de Défense, créé le 1er janvier 2009, elle a accepté de nous offrir cette conférence pour célébrer la Saint-Georges.
Très bien accueilli par le colonel BROCHIER, commandant la Base de Défense, j’ai pu envoyer des invitations à toutes les unités « Inter Armée » de la région. Après avoir obtenu l’accord du lieutenant-colonel LAVOCAT, commandant le Groupement de soutien, c’est avec l’aide des « Gaulois » du célèbre 92ème RI que j’ai pu préparer les festivités. Merci aux fantassins pour la préparation d e cette Saint-Georges !!!
Le Service Départemental de l’ONAC (anciens combattants) du Puy de Dôme nous a prêté une exposition sur « Philippe LECLERC de HAUTECLOCQUE » qui illustrait particulièrement bien les propos de la conférencière, dont le talent et l’enthousiasme pour son sujet furent appréciés par les spectateurs, parmi lesquels les généraux (2S) : Jean-Paul VARENNE-PAQUET, président de « La Saint-Cyrienne », Marcel FAURE, ancien d’Indochine, Jean NICHON, du Comité de Liaison AC. À l’issue de la conférence, un vin d’honneur nous a tous réunis à « La maison du Gaulois » ou foyer du 92 ! où l’on pouvait également regarder l’exposition.